Juin 2017

Messages : 225 Date d'inscription : 05/09/2016

Le 5 juin 2017,

Encore une longue journée. Il n’avait pas fait particulièrement chaud mais le temps n’était pas désagréable. Alex avait tenté de se promener mais avait été obligé de rentrer rapidement. Le moral comme tous les jours n’était pas présent. Aujourd’hui il ne pouvait pas s’empêcher de pleurer. Tel un tourbillon, elle tournait dans sa tête. Ismise était là continuellement. Il ne pouvait détourner son esprit. Elle lui manquait tellement. Pourtant il devrait se concentrer sur les autres éléments du quotidien. Il devrait avoir d’autres choses à penser mais il n’arrivait pas à se concentrer sur autre chose. Il allait passer chef dans une quinzaine de jours mais en éprouvait aucune satisfaction. Au mieux, il savait, suite à négociation qu’il allait faire entre plus d’écus dans ses coffres mais allait-il avoir la force d’y arriver dans un état de faiblesse comme celui dans lequel il était. Il avait besoin de penser à la barbare. C’était sa seule raison de vivre. Il l’aimait tant. Il ne pouvait faire autrement que de pleurer pour elle…

Le fauve lui allait bien. Il était nerveux en ce moment et l’ancien Baron devait le surveiller afin qu’il ne fasse pas de bêtises. Les volatiles étaient en période d’accouplement et le félin pouvait les observer longuement. Au moins, cela lui permettait de prendre l’air.

Alex devait trouver le sommeil même s’il savait que ça allait être difficile. Ismise encombrait son esprit. Il fallait qu’elle lui revienne. Il l’aimait comme un fou.

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Le 7 juin 2017,

La journée avait été longue malgré toutes les occupations qui avaient activées l’ancien Baron. Le fauve n’avait lui droit qu’un à léger soupçon de lumière et était resté seul toute la journée.

Pour Alex, tout avait commencé par la rencontre d’un mire. Malgré une tension très élevée, résultat de neuf mois de destruction passive de ce corps et de cet esprit meurtris, Alex avait néanmoins récupéré le poids perdu l’année dernière et y avait ajouté une demi-dizaine de kilogrammes en plus. La mauvaise hygiène alimentaire et l’excès de prises de protéines avaient eu l’effet escompté. Cependant, il savait qu’il ne fallait pas aller voir l’état perfide du sang qui coulait dans ses veines. Il y avait au moins un effet positif découlant de ces comportements négatifs. C’était d’autant plus étonnant étant donné le peu de temps de sommeil, quatre heures en moyenne par jour, qu’il avait peine à atteindre. Même très fatigué, la plupart du temps, il restait allongé pendant des heures perdu dans ses pensées sans parvenir à couper le courant activant son esprit et quand enfin il y arrivait, il se réveillait peu de temps après, souvent en pleurs avec comme seule envie : qu’elle revienne. Ismise lui manquait trop.

Pourtant il devrait être satisfait. On lui proposait une fonction à responsabilité, le fauve allait mieux, le soleil était régulièrement présent, les écus commençaient à se cumuler dans les coffres, ses proches allaient bien mais non, il ne pouvait trouver quoi que ce soit qui pourrait lui être gré. Son mal être et son état dépressif prenaient le dessus. Qu’avait-elle fait de lui ?

Alex ne devait pas craquer plus que ça. Il fallait qu’il assume ses nouvelles responsabilités. La solde allait être nettement plus conséquente que la dernière fois qu’il avait gérer autant de personnes et il n’aurait pas à rester réveillé la nuit. Pouvait-il se permettre de refuser ? Cela devrait flatter son ego mais il trouvait ça juste normal. A son âge, avec un peu de compétences et la possession d’un charisme et d’une certaine capacité de responsabilité il était normal d’atteindre au moins ce type de poste, pas besoin de piston ni de diplômes. Alex, même diminué, n’avait juste été que lui-même. Si a plus de quarante ans l’ancien Baron était resté un simple exécutant cela aurait signifié son échec par manque de savoir être, savoir-faire et savoir penser.

Néanmoins, sans Ismise, il n’avait pas la motivation pour construire quoi que ce soit. Il pouvait, s’il le souhaitait accepter la proposition de la femme des bois. Cette dernière proposait de quitter son emploi, le genre facile à retrouver surtout dans un fief comme le sien, pour le rejoindre. Elle était gentille mais Alex n’avait toujours pas de sentiment d’amour pour elle. Une nouvelle vie de couple en acceptant une femme pansement serait malhonnête. Le cœur de l’ancien Baron avait été donné à Ismise. Elle seule pouvait en faire ce qu’elle voulait. Certes cette dernière avait choisi de le détruire mais c’était son droit, le cœur d’Alex était à elle.

Seule Ismise était sa raison d’être. Il avait besoin d’elle, de sa présence. Alex pensait à elle continuellement. Il l’aimait tant.

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Le 12 juin 2017,

La journée avait été encore très chaude. Alex s’était jeté sous l’eau fraîche en rentrant dans sa grotte tout à l’heure. Il avait passé le week-end enfermé. Il n’avait pas envie de voir quiconque. Activité oblige, il était sorti aujourd’hui. Au-delà de ses contraintes rémunératrices, d’autres objets avaient dicté cette journée chargée. Dans la matinée, il avait dû refuser une proposition de fonction d’exécutant pour laquelle il avait postulé il y a quelques temps. Les propositions s’enchaînaient. Cette dernière était intéressante sur de nombreux points mais l’ancien Baron ne pouvait répondre favorablement. Il n’était toujours pas sûr d’accepter le poste de chef alors une autre possibilité n’était pas plus envisageable. Trop de choix pour peu de motivation et d’envie. Il se sentait trop mal pour avoir des certitudes. La seule chose dont il était certain était l’amour qu’il portait à Ismise. Sans elle il n’arrivait plus à prendre des décisions censées. Il perdait la raison.

Pour couronner le tout aujourd’hui, son ascendante avait cherché à le joindre. Par la suite, il avait communiqué avec cette dernière par missives interposées. Suite à ce qu’elle avait écrit il avait décidé de couper les ponts. Son ascendante ne comprenait pas sa souffrance et Alex ne supportait plus l’empathie qu’elle montrait pour Ismise. Non pas qu’il souhaitait qu’elle le plaigne mais son rôle devrait être de le soutenir, pas lui faire encore plus de mal. Son ascendante se sentait proche d’Ismise alors qu’elle y reste, lui devait s’écarter de son ascendante pour éviter le pire. Alex ne voulait pas se prendre la tête et il pleurait déjà bien assez comme ça pour ne pas subir des propos trop douloureux pour lui. Son ascendante devait débarquer au milieu des montagnes dans moins d’une semaine et il était hors de question qu’il la voit. Il avait déjà perdu l’amour de sa vie, il pouvait perdre son ascendante aussi, il n’était plus à ça près. Plus ça avançait et plus il s’isolait. Au final il serait complètement seul, sans amour, sans ami, sans famille. Ce n’était pas son objectif mais cela semblait être une fatalité, il ne pouvait être autrement sans Ismise. La barbare était la seule à avoir les clefs de son bien-être. Il ne pouvait imaginer une vie sans elle. Elle n’était plus là alors il n’aurait plus de vie. Même la survie devenait très difficile.

Il ne dormait presque plus et les cauchemars l’usaient de plus en plus. Il avait tant besoin d’elle. Alex aimait Ismise comme un fou.

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Le 12 juin 2017,

La journée avait été encore très chaude. Alex s’était jeté sous l’eau fraîche en rentrant dans sa grotte tout à l’heure. Il avait passé le week-end enfermé. Il n’avait pas envie de voir quiconque. Activité oblige, il était sorti aujourd’hui. Au-delà de ses contraintes rémunératrices, d’autres objets avaient dicté cette journée chargée. Dans la matinée, il avait dû refuser une proposition de fonction d’exécutant pour laquelle il avait postulé il y a quelques temps. Les propositions s’enchaînaient. Cette dernière était intéressante sur de nombreux points mais l’ancien Baron ne pouvait répondre favorablement. Il n’était toujours pas sûr d’accepter le poste de chef alors une autre possibilité n’était pas plus envisageable. Trop de choix pour peu de motivation et d’envie. Il se sentait trop mal pour avoir des certitudes. La seule chose dont il était certain était l’amour qu’il portait à Ismise. Sans elle il n’arrivait plus à prendre des décisions censées. Il perdait la raison.

Pour couronner le tout aujourd’hui, son ascendante avait cherché à le joindre. Par la suite, il avait communiqué avec cette dernière par missives interposées. Suite à ce qu’elle avait écrit il avait décidé de couper les ponts. Son ascendante ne comprenait pas sa souffrance et Alex ne supportait plus l’empathie qu’elle montrait pour Ismise. Non pas qu’il souhaitait qu’elle le plaigne mais son rôle devrait être de le soutenir, pas lui faire encore plus de mal. Son ascendante se sentait proche d’Ismise alors qu’elle y reste, lui devait s’écarter de son ascendante pour éviter le pire. Alex ne voulait pas se prendre la tête et il pleurait déjà bien assez comme ça pour ne pas subir des propos trop douloureux pour lui. Son ascendante devait débarquer au milieu des montagnes dans moins d’une semaine et il était hors de question qu’il la voit. Il avait déjà perdu l’amour de sa vie, il pouvait perdre son ascendante aussi, il n’était plus à ça près. Plus ça avançait et plus il s’isolait. Au final il serait complètement seul, sans amour, sans ami, sans famille. Ce n’était pas son objectif mais cela semblait être une fatalité, il ne pouvait être autrement sans Ismise. La barbare était la seule à avoir les clefs de son bien-être. Il ne pouvait imaginer une vie sans elle. Elle n’était plus là alors il n’aurait plus de vie. Même la survie devenait très difficile.

Il ne dormait presque plus et les cauchemars l’usaient de plus en plus. Il avait tant besoin d’elle. Alex aimait Ismise comme un fou.

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https://www.youtube.com/watch?v=_wlnRatglSo

Je n'accroche pas le dernier couplet mais le ressenti général est bien résumé par Juliette A.

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Le 16 juin 2017,

Le vent était violent aujourd’hui. Il faisait nuit et Alex observait les arbres qui dansaient au rythme des rafales. Il pensait à elle. Sans Ismise il devenait fou. Elle lui manquait tellement.

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Le 21 juin 2017,

La nuit était tombée. Alex était rentré depuis quelques heures. La journée avait été très chaude une nouvelle fois. Plus les jours passaient et plus ses nouvelles fonctions lui permettaient d’avoir moins à s’activer physiquement. Ça devenait plus cool. De plus, l’ancien Baron ne succombait pas au stress. De toute façon, au pire, on se séparerait de lui ce qui ne l’inquiétait nullement. Rien ne pourrait être pire que ce qu’il avait perdu depuis l’été dernier. Et puis, les propositions d’activités ne manquaient pas dans son nouveau fief. Pourtant, même en pleine action, Alex ne pouvait s’empêcher de penser à Ismise. Il essayait de faire en sorte que cela passe inaperçu mais plusieurs fois il avait été pris en situation d’absence. Physiquement il était présent mais complètement déconnecté. C’était très difficile à gérer pour lui mais perdre un emploi n’est qu’un détail et si cela devait être le cas un jour alors il accepterait avec un sourire de circonstance au passage.

Son ascendante n’arrêtait pas de le tanner. L’ancien Baron allait peut-être lui donner quelques éléments pour la calmer, au moins sur ses activités. Ça ne changerait rien à la vie de son ascendante de savoir son quotidien vu que pour elle Alex n’avait aucune raison de souffrir. Elle pensait que l’activité permettrait à Alex d’aller mieux. Elle se mettait le doigt dans l’œil. Force était de constater que ce n’était pas le cas. Rien ne permettait à ce dernier de respirer un peu. Certes ses collègues étaient sympathiques mais Alex préférait rester à l’écart des contacts sociaux autres que ceux concentrés sur les tâches rémunérées. Il ne communiquait que pour donner des consignes, conseils et ordres et évitait les discussions s’écartant du travail. Il savait qu’il passait pour un asocial, ce qui n’était pas une erreur étant donné que c’était ce qu’il était devenu, un robot cachant ses sentiments, sans envie, sans vie avec des besoins limités à l’essentiel : la survie. Même l’or perçu ne le motivait pas, il n’en avait pas particulièrement besoin. Il en aurait besoin si Ismise avait été là comme ça avait été le cas pendant des années quand il avait subvenu à leurs besoins. Il avait besoin d’elle pour donner un sens à son existence. Ismise lui manquait tellement. Il l’aimait toujours autant.

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https://www.youtube.com/watch?v=Cs0OkyFly48

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Le 25 juin 2017,

Il faisait nuit. Le premier tour de cadran était à peine entamé de deux heures. Alex s’était reposé quelques heures et n’arrivait plus à dormir comme souvent. Il s’était habitué à dormir peu mais les cernes trahissaient un manque évident de sommeil. De toute façon, même allongé il n’arrivait pas à rejoindre les bras de Morphée. Ses pensées lui occupaient l’esprit et il lui était incapable de corriger ce fait. Rien de tout ce qu’il avait tenté ne lui permettait de surmonter le traumatisme.

La veille, comme souvent il s’était pris la tête avec son ascendante. Il lui avait donné plus d’informations sur son quotidien mais réamorcer des rapports sereins entre l’ancien Baron et elle n’était plus au goût du jour. Là où elle aurait dû rester neutre elle avait préféré de choisir un camp et Alex ne pouvait pas le supporter. Il ne la verrait sûrement pas pendant son séjour dans les montagnes. S’il devait en être ainsi alors il en serait ainsi. Alex en serait-il plus malheureux ? Peut-être… De toutes les manières, Alex n’était pas beau à voir son chagrin ne diminuant pas et l’ayant rendu aigri. Son isolement ne portait pas ses fruits mais cela amenait au moins l’avantage de lui laisser un peu de pudeur. Il préférait fondre en larmes seul dans son coin. Personne n’avait les armes pour l’aider. Les animaux se cachent pour mourir et Alex n’avait pas la prétention d’être autre chose qu’un animal. Tant qu’il ne trouvait pas la voie pour retrouver une étincelle de vie il était mieux qu’il privilégie l’acte de rester dans l’ombre.

Autre sujet, hier le fauve lui avait fait peur. En fin de journée, suite à un manque de surveillance il s’était éclipsé de la grotte. Il était sûrement passé par les accès compatibles pour lui entre les plates-formes. Inutile de préciser que l’ancien Baron avait paniqué mais une heure plus tard il était revenu. Ouf ! Le félin avait-il embêté les autres âmes qui vivaient là ? Le plus important était qu’il était revenu. Là il dormait dans le couchage de son maître l’air de rien. Alex le regardait en pleurant.

Tant de mois passés et Alex n’arrivait toujours pas à passer le cap. Il avait tant besoin d’Ismise. Il l’aimait tellement.

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https://www.youtube.com/watch?v=BDFGKuEap9w

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Le 28 juin 2017,

La semaine était bien entamée. Même dans ses nouvelles fonctions il n’arrivait pas à trouver un intérêt quelconque à poursuivre. Pourtant il le devait. Alors Alex se faisait violence tous les jours. Autant ses pious-pious étaient sympathiques vu qu’il n’avait gardé que les maillons forts, autant il refusait de communiquer avec eux. Ne pas s’attacher. De plus les discussions portaient trop souvent sur la politique ce qui était navrant étant donné le manque de recul et de pragmatisme dont faisaient preuve les intéressés. Entre les déçus qui avaient eu espoir de voir le fascisme s’imposer et les moutons qui avaient remis les clefs de leur avenir aux cadres supérieurs dirigé par le petit Napoléon mis en place par les tabloïds. Les médias, et pas les plus qualifiés, avaient dicté les votes du peuple qui pensait encore avoir fait un choix. C’est fou de voir à quel point le citoyen était capable de se faire berner par une communication trompeuse en privilégiant ainsi le libéralisme et fermant les portes à des sorties plus humaines. De toute façon, ce sont les mêmes qui se plaindront dans peu de temps. Ils avaient choisi la droite libérale pour gouverner et ils s’en mordront les doigts. En tout cas, Alex laissait ses pious-pious parler en gardant son avis pour lui.

Le fauve quant à lui n’allait pas bien. Depuis deux jours il ne mangeait plus quelle que soit la qualité de la nourriture que l’ancien Baron lui fournissait. Que lui arrivait-il encore ? Il vomissait de la bile plusieurs fois par jour et restait prostré dans son couchage. Encore des raisons de s’inquiéter.

Même s’il savait que l’angoisse, le stress, la peur et les soucis n’avaient aucun effet sur le fait d’avoir des cheveux blancs, Alex avait constaté que ceux-ci s’étaient multipliés sur son crâne. Ses tempes étaient presque entièrement grises maintenant. Il n’allait pas se plaindre, ça pourrait être pire, il pourrait être chauve.

Il était tard. Alex devait se poser un peu pour reposer ses yeux rougis par les larmes. Il pensait fort à Ismise. Il l’aimait tellement.

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Le 30 juin 2017,

La semaine de labeur d’Alex venait de s’achever. Malgré les complications suite à l’infection internationale qui s’était répandue, il avait assumé correctement ses fonctions. Cependant, il avait été surpris en train de pleurer aujourd’hui. Alex avait été obligé de mentir en prétendant avoir pris de la poussière dans les yeux pour justifier la rougeur de ceux-ci. L’avait-on cru ? Il n’en savait rien. Il allait devoir être plus discret la prochaine fois et s’enfermer dans son bureau n’était pas la solution.

Le fauve recommençait à se nourrir. Peu, certes, mais c’était toujours mieux que rien. Pour autant il était encore trop calme. Alex allait profiter du weekend pour passer un peu de temps avec lui. Peut-être que le manque d’appétit du fauve était explicable par les absences régulières de son maître.

Il était tard et l’ancien Baron ne s’était pas encore nourri. Il n’avait pas faim mais comme souvent il allait se forcer à ingurgiter quelques mets pour ensuite s’allonger devant la boite à images afin de tenter de se reposer l’esprit. Ismise lui manquait et il n’arrivait toujours pas à ne pas penser à elle. Il avait besoin d’elle, de sa présence, de son amour. Alex l’aimait comme un fou.

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